Mon Eglise en pays de Pontivy

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Mon Eglise en pays de Pontivy

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Edito
Le temps que les yeux s’ouvrent.

« Elle le prit pour le jardinier ».

Alors même que ses yeux ne voient rien, au matin de Pâques, Marie de Magdala tarde à reconnaître la voix de son maître, elle reproche, elle hésite et c’est finalement la voix du cœur qui lui donne de crier : « rabbouni, maître ! ».

Parler de résurrection d’une manière évidente, un peu magique, parler de la bonté et de l’amour du Dieu providence, ne semble pas évident au croyant réfléchi, en ce temps où sévit l’épidémie mondiale.

Où donc est Dieu ? Cet  écho de la semaine sainte nous parvient de la bouche même de Jésus . Il continuera à résonner au-delà du temps pascal et nous amènera espérons-le au temps que la patience. Il faut du temps pour que les yeux et les oreilles s’ouvrent, que le cœur aussi s’ouvre.

Si la grâce reçue du Christ ressuscité cette année était de nous ouvrir les yeux les oreilles, le cœur à plus de lucidité, et de fraternité, à l’image de son amour !

Jean-Yves Le Guével

Par Françoise Bourdeau at 18/03/2020 13:15 |
 
 

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